Avril, le printemps de Romney ?

Après une courte pause, le ballet des primaires républicaines reprend aujourd’hui avec trois scrutins : au Wisconsin, au Maryland ainsi que dans la capitale américaine. Si les sondages se confirment dans les urnes, Mitt Romney devrait normalement s’imposer partout et creuser l’écart sur ses poursuivants.

Le 3 janvier dernier l’Iowa donnait le coup d’envoi des primaires, avec pas moins de sept prétendants républicains en lice. Trois mois plus tard,  la course à l’investiture s’est nettement resserrée et n’est plus aujourd’hui qu’un duel entre le grand favori Mitt Romney et l’outsider Rick Santorum.

L’ultra-conservateur est l’unique candidat qui fasse encore obstacle au sacre du « modéré du Massachusetts », le sobriquet dont est affublé Romney. Newt Gingrich et Ron Paul sont toujours officiellement candidats mais sont désormais mathématiquement hors course et relégués au second plan.

Après des scrutins dans pas moins de 29 états (sur les 50 que compte le pays), le mormon a confirmé son statut de grand favori avec 16 états à son compteur (en orange), contre 11 pour son rival catholique (en vert) . Gingrich n’a quant à lui remporté que deux victoires (en mauve) et Paul rêve encore de son premier succès.  (Voir : Bilan des primaires)

Bilan des primaires républicaines au 2 avril

Du 100% Romney ?

Les suffrages du mois d’avril, qui se déroulent essentiellement dans les états plus modérés de la côte-Est s’annoncent très favorables pour Mitt Romney. L’ancien gouverneur du Massachusetts continuera donc probablement à creuser l’écart sur ses poursuivants, jusqu’au moment où il parviendra à atteindre le total des 1.144 délégués, seuil nécessaire pour remporter l’investiture du parti.

Ce 3 avril, près d’une centaine de délégués seront mis en jeu à travers trois scrutins simultanés : au Wisconsin (42), au Maryland (37) ainsi qu’à Washington D.C. (19). Pour une fois, les primaires n’utiliseront pas le système proportionnel mais plutôt la méthode du « Winner Take All », où le premier dans les urnes rafle l’intégralité des délégués. Bref, si Romney termine premier partout, il peut faire carton plein sans laisser la moindre miette à ses rivaux républicains !

Romney, plus que jamais favori

Le cœur politique américain

Romney part clairement favori dans la capitale américaine, où beaucoup de militants républicains travaillent au sein des institutions du parti.  La situation sera nettement plus compliquée pour lui dans l’élection générale de novembre car la ville de Washington, peuplée aux 2/3 par des Afro-américains, a toujours représenté un véritable bastion démocrate. Si mathématiquement la primaire ne rapporte que peu de délégués au candidat, remporter la victoire dans le cœur politique de la nation a quand même son importance sur le plan symbolique.

Paradoxalement, les habitants du « bastion de la démocratie » sont quelques peu lésés au niveau de leurs droits électoraux. En effet, le « District de Columbia », qui se trouve entre la Virginie et le Maryland, ne bénéficie pas du même statut qu’un état classique.
Ce n’est que depuis 1961 et le 23e amendement de la Constitution, que les citoyens de Washington peuvent participer à l’élection présidentielle. Et encore aujourd’hui,  ce sont les seuls Américains qui ne peuvent pas élire de représentants au Congrès !

Maryland  sans concurrence

Dans la primaire du Maryland, le favori républicain règnera sans doute sans partage. Santorum a délaissé cet état de la « vieille Amérique», à l’électorat assez modéré, pour se concentrer sur le scrutin du Wisconsin. Largement en tête dans tous les sondages, Romney va sans doute rafler les 37 délégués mis en jeu.

Santorum mise sur le Wisconsin

Le véritable duel républicain du jour se situera dans la région des grands lacs, lors de la primaire au Wisconsin. Scrutin le plus important avec ses 42 délégués en jeu, c’est surtout le seul où Santorum a une chance de rivaliser avec Romney.  Si le candidat conservateur échoue, cela signifie que Romney va faire carton plein en remportant tous les suffrages et l’intégralité des délégués. Un beau coup pour faire taire ses détracteurs et pour confirmer plus encore son statut de chef de file républicain.

Si les derniers sondages sont tous favorables au mormon, 7,5% d’avance selon la moyenne établie par Real Clear Politics, le candidat ultra-conservateur espère toujours créer la surprise.
Sa botte secrète : un spot qui associe la politique de Mitt Romney à celle de Barack Obama. L’insulte suprême pour un républicain !

Les étapes suivantes

Après les scrutins d’aujourd’hui, la campagne connaitra une pause de trois semaines jusqu’au mardi 24 avril. Ce jour-là, les militants républicains de cinq états  de la côte-Est voteront à leur tour, répartissant pas moins de 231 délégués.
Trois anciennes « colonies originelles » des États-Unis : Delaware (17) , Rhode Island (19) et Connecticut (28) ainsi que deux états-clés des primaires : la Pennsylvanie (72) et l’état de New York (95).

Primaires républicaines - Avril

Là encore, l’ancien gouverneur du Massachusetts part favori dans la plupart des scrutins. A l’exception de la Pennsylvanie, l’état que Santorum a représenté au Sénat pendant douze ans. Le candidat ultra-conservateur sera dans l’obligation de gagner sur ses terres et devra tenter de limiter la casse jusqu’au mois de mai, qui lui sera plus favorable avec des états plus conservateurs.

Le 8 mai en Virginie-Occidentale, en Indiana ainsi qu’en Caroline du Nord. La semaine suivante au Nebraska et en Oregon. Le 22 en Arkansas ainsi qu’au Kentucky. Jusqu’au 29 où votera enfin le Texas, un autre poids lourd des primaires.

Bref, même si Romney semble impossible à rattraper, le marathon des primaires est encore loin d’être terminé…

« Des Moines » en Iowa, capitale politique des USA

Après six mois d’une campagne mouvementée, les candidats républicains s’affrontent enfin dans les urnes de l’Iowa, modeste état rural du centre du pays. A l’occasion de ce premier scrutin des primaires, la ville de « Des Moines » vole pour un temps la vedette à Washington, comme capitale politique et médiatique des États-Unis.

Rick Perry, Mitt Romney, Michele Bachmann, Rick Santorum, Newt Gingrich, Ron Paul et Jon Huntsman. Les sept prétendants à l’investiture républicaine, battent le pavé dans les rues, embrassant des bambins et serrant un maximum de mains, à quelques heures du coup d’envoi du caucus de l’Iowa.
Processus politique plus complexe que les simples primaires, pratiquées dans la plupart des états américains, le « caucus » consiste en des réunions de quartier, généralement dans des écoles ou des églises, pendant lesquelles des délégués qui soutiennent tel ou tel candidat tentent de rallier à eux les électeurs présents dans la salle. En plus de voter pour un candidat à la présidentielle, les sympathisants élisent ainsi les délégués locaux du parti.
Même si l’Iowa et ses 3 millions d’habitants ne pèse pas lourd au niveau électoral (moins d’1% de la population américaine), c’est sans conteste l’un des états les plus courtisés lors des primaires du fait de son poids symbolique important.

Depuis le succès de Carter en 1976, qui passa, grâce à sa victoire dans l’état, du statut d’anonyme à celui d’outsider, l’Iowa est devenu le point de départ de toutes les campagnes présidentielles. Marquer des points en Iowa signifie lancer sa campagne, échouer envoie par contre un mauvais signal, qui peut même parfois sonner le glas d’un candidat sans grandes ressources.

Vu le prix d’une campagne d’envergure nationale, la plupart des « petits candidats » focalisent leurs ressources sur l’Iowa et le New Hampshire, dont la primaire se déroule une semaine plus tard. Ces deux évènements sont l’unique occasion de marquer les esprits et de ratisser suffisamment de fonds pour assurer la suite de la campagne. Des Moines se transforme ainsi tous les quatre ans champ de bataille politique.  Une situation qui agace certains représentants de petits états voisins, qui ne reçoivent pour ainsi dire aucune attention politique des candidats en lice. Certains analystes politiques dénoncent également cette attention disproportionnée envers l’Iowa, tant médiatique que politique. Ainsi dans certains bars, il y a avait aujourd’hui plus de journalistes présents que d’électeurs…

Dans un article croustillant intitulé « N’hésitez pas à ignorer l’Iowa » (Feel free to ignore Iowa), Gail Collins, éditorialiste pour le New York Times résume « Ce mardi se déroulera une élection visant à sélectionner le candidat préféré d’un petit groupe de gens qui est de fait plus âgé, plus riche et plus blanc que l’électorat américain moyen, et plus extrême que le républicain moyen. Le monde entier observera. Les cookies seront excellents. » S’il est indéniable que l’Iowa est surreprésenté dans la campagne présidentielle, il est difficile de faire autrement. Si à l’avenir, un autre état donne le coup d’envoi des primaires, les bus des équipes de campagne déménageront aussi sec…

A seulement quelques heures du caucus, les tendances et les sondages pleuvent sur la toile.
Si le grand favori Mitt Romney et le libertarien Ron Paul sont assurés de figurer sur le podium, il est très difficile de déterminer dans quel ordre, tant  l’écart entre les candidats est serré. Sans compter le nombre d’électeurs encore indécis. A en croire les derniers sondages, l’ultra-conservateur Rick Santorum complèterait le podium devant Gingrich et Perry, qui ne terminerait que cinquième. Et Bachmann prierait toujours pour un miracle.

Candidats Républicains – Caucus Iowa

Rick Perry: un candidat à la dérive ou l’art du suicide politique

Campagne anti-Perry

En septembre dernier, Rick Perry était le numéro un. Omniprésent sur les plateaux TV et les couvertures de magazine, caracolant à plus de 30% d’intention de vote dans les sondages, les pontes du parti  et les grands médias voyaient déjà en lui le nouveau champion républicain. Le futur adversaire d’Obama.

Comment-est il possible qu’à peine trois mois plus tard, Rick Perry se retrouve aussi bas dans les sondages, loin derrière Romney, Gingrich et même Ron Paul? Au même niveau que Bachmann ou Santorum?

L’étoile montante du parti qui semblait avoir tout pour réussir s’est admirablement auto-sabordé, devenant presque un cas d’école de ce qu’il ne faut absolument pas faire pour gagner une élection!

Avec de puissants soutiens financiers et l’aval de membres influents du parti,Rick Perry se profilait comme le digne héritier de George W. Bush, auquel il a succédé au poste de gouverneur du Texas.  Un visage télégénique, un parcours idéal avec un passage comme pilote dans l’US Air Force, un bilan exemplaire en matière de création d’emploi, bref le CV parfait pour prendre d’assaut la Maison Blanche.

Retour sur un fiasco

Le premier scandale de taille arrive en une du Washington Post avec l’inscription « tête de nègre » (nigger head) qui orne un rocher à l’entrée du camp de chasse de la famille Perry. Le candidat affirme qu’il avait recouvert ce terme raciste d’une couche de peinture dans les années 80, ce que démentent plusieurs visiteurs du ranch. Une polémique très vite exploitée par Herman Cain pour attaquer de front le candidat texan.

Quelques semaines plus tard, Rick Perry provoque un véritable buzz sur la toile à l’issue d’un speech de campagne donné dans le New Hampshire. Ce ne sont pas tant les propos du candidat texan qui font sensation mais plutôt son état général, qui semble pour le moins décontracté. Perry était-il sous l’emprise d’alcool? de drogue? Les théories fleurissent sur le net tandis que les humoristes américains se régalent et en redemandent.

Généralement assez insipide dans les débats télévisés, Rick Perry frappe fort avec son désormais célèbre blackout en direct sur CNBC. Un trou de mémoire en plein débat face aux autres candidats républicains! Alors qu’il évoque une mesure-phare de son programme, avec la suppression de trois agences gouvernementales, il bloque complètement sur la troisième. Le présentateur tente de le relancer mais malgré ses notes, Rick Perry ne retrouvera jamais la mémoire. Sa prise de parole s’achève devant une salle hilare avec un « Ouuups » dans lequel certains observateurs voient déjà l’enterrement de sa campagne.

Son manager tentera de rattraper le coup, soulignant « un moment humain » mais c’est trop tard, la vidéo fait déjà fureur sur internet. « Il est rare qu’un homme politique inspire de la pitié, mais pendant 55 secondes, lors du débat présidentiel de mercredi soir (9 novembre), Rick Perry y est parvenu« , souligne ainsi le Huffington Post suite à la gaffe du candidat.

A force de changer d’avis sur différents sujets de société et de défendre un plan de relance économique irréalisable (sur ces deux points il n’est clairement pas le seul), Rick Perry continuera à s’enfoncer dans les sondages, très vite remplacé en tête de peloton par Herman Cain, qui connaitra lui aussi son momentum avant une chute tout aussi rapide.

Dans l’espoir de sauver sa campagne qui part complètement à la dérive, Rick Perry tente alors un virage très à droite en tentant de séduire les plus conservateurs du parti. Il serre la vis sur les questions d’avortement, se disant désormais opposé à l’interruption des grossesses dans toutes les circonstances, y compris le viol, l’inceste et même dans les cas où la santé de la mère est en danger!

Décidé à durcir son message, son équipe de campagne lui concocte un nouveau clip le présentant comme un homme « qui n’a pas peur de parler de la foi », un chrétien qui « une fois président mettra un terme à la guerre de religion d’Obama » (sic).

Rick Perry touche vraiment le fond lorsqu’il fait remarquer que les États-Unis tournent mal « quand les gays peuvent servir ouvertement dans l’armée mais que nos enfants ne peuvent pas célébrer ouvertement Noël ou prier à l’école ».

Mise en ligne le 6 décembre, la courte vidéo a connu un succès viral sur le web. Visionnée par des millions d’internautes, le clip de campagne est devenu en quelques jours la vidéo la plus détestée sur la plateforme youtube, avec plus de 700.000 appréciations négatives!

A présent, des dizaines de parodies critiquent le candidat sur la toile. Florilège en images…

Réponse en images de Fred Karger, candidat républicain aux primaires et ouvertement homosexuel

Spot de Fred Karger « Let Fred in »

Fred KargerDans cette vidéo, Fred Karger dénonce le refus de « Fox News » et « Google » de l’autoriser à prendre part au débat télévisé qui a opposé les différents candidats républicains.

Trouvant cette situation contraire aux principes démocratiques, le businessman californien a d’ailleurs entamé une action en justice auprès de la commission électorale fédérale.

Dans ce montage, l’ancien assistant de Reagan s’immisce virtuellement dans le débat afin de faire entendre sa voix sur un sujet polémique: les gays dans l’armée.

Depuis 1993, la doctrine en vigueur dans l’armée américaine était le « Don’t Ask, don’t Tell » (Ne demandez pas, n’en parlez pas). Une politique qui consistait à contourner l’interdiction d’engager des homosexuels dans l’armée, en intimant aux officiers supérieurs de ne pas se renseigner sur l’orientation sexuelle des recrues, avec en contrepartie une garantie de discrétion des intéressés. Selon Le Monde, au moins 14.000 militaires américains ont dû démissionner de l’armée en raison de leur homosexualité, durant l’application de cette législation.

Fin 2010, cette politique discriminatoire a été supprimée par l’administration Obama (par 250 voix contre 175), même si le sujet des homosexuels au sein de l’armée reste toujours plus ou moins tabou dans la politique américaine.

En tant que militant pour les droits des homosexuels, Fred Karger souhaite se confronter aux candidats républicains les plus conservateurs (Michelle Bachmann, Rick Santorum, Rick Perry) mais sans obtenir d’accès aux débats télévisés, il devra se contenter de le faire via vidéos interposées…

Primaires républicaines: l’affiche est connue

Avec le retrait officiel de Sarah Palin et de Chris Christie, plus d’invité surprise n’est à attendre dans la course à l’investiture républicaine. A quatre mois des premiers scrutins de l’Iowa et du New Hampshire, la liste des républicains est désormais définitive: dix candidats se disputeront la place avant d’affronter Obama.

Qui sera le favori du parti républicain? C’est la question à laquelle tente de répondre les différents instituts de sondages américains. Mais à voir la variation des résultats au fil des semaines, les électeurs du parti de l’éléphant ne semblent pas encore avoir trouvé de candidat suffisamment rassembleur.

Les grands favoris

Mitt Romney

Mitt Romney est à l’heure actuelle le candidat le plus stable au niveau des sondages. L’ancien gouverneur du Massachusetts a derrière lui l’expérience de la campagne de 2008, il possède de solides réserves de trésorerie et il a donné une image positive à l’issue des débats télévisés. Il reste néanmoins fort critiqué par la base radicale du parti, sur le thème des soins de santé, ainsi que pour ses positions idéologiques changeantes, notamment concernant l’avortement.

Rick Perry

Rick Perry est l’autre poids lourd des primaires même si sa cote de popularité semble dégringoler aussi vite qu’elle était montée, quelques jours seulement après l’annonce de sa candidature. Le gouverneur texan a déçu dans les débats et est la cible d’attaques en règle de la part de ses rivaux républicains.

L’aile gauche du parti lui reproche de sabrer dans la sécurité sociale et d’être intransigeant dans l’application de la peine de mort. La droite du parti le trouve trop laxiste sur les questions d’immigration. Néanmoins, l’équipe de Rick Perry a réussi à récolter plus de 17 millions de dollars en moins de deux mois de campagne, preuve de la solidité de ses soutiens.

Les challengers

Plus étonnant, Herman Cain complète le podium depuis peu. Sans n’avoir jamais été élu à un poste politique, l’énergique ténor du Tea Party fait beaucoup parler de lui et risque de rafler une partie des voix d’ultra-conservateurs, Sarah Palin ayant déclaré forfait. Mais reste à voir s’il peut séduire l’électorat modéré et convaincre la haute sphère politique du parti de le soutenir.

Herman Cain

Candidats de l’expérience, l’ancien président de la Chambre Newt Gingrich et le texan libertarien Ron Paul continuent leur campagne, tous deux soutenus par une base fidèle de partisans mais qui peinent à dépasser la barre des 10% dans les sondages.

Seule femme en lice, Michele Bachmann semble s’essouffler après le succès de son début de campagne, avant que Rick Perry n’entre dans la course.

 Le peloton de queue

L’ancien sénateur de Pennsylvanie Rick Santorum et l’ancien gouverneur de l’Utah Jon Huntsman peinent toujours à décoller dans les sondages et récolter suffisamment de donations.

Ils ont néanmoins plus de chance que l’ancien gouverneur de Louisiane Buddy Roemer et que le candidat du Nouveau-Mexique Gary Johnson, qui ne sont même pas repris dans les sondages ni invités aux débats télévisés, la meilleure publicité possible pour un candidat.

Sans compter les différents activistes, tel Fred Karger un candidat pro-gay, qui n’ont aucune chance réelle de remporter l’investiture, par manque de soutien politique et financier…ou parce qu’ils assument des choix politiques trop audacieux.

Paradoxe des sondages

Si tous les sondages donnent les républicains largement favoris face à Obama, la désignation du champion du parti pose encore problème. A la question voterez vous pour un républicain ou pour Obama? Le parti républicain gagne toujours. Par contre à la question : dans le duel Obama contre Cain, Perry, Bachmann ou Santorum lequel obtiendra votre vote?  Le président sort toujours largement gagnant. Seul Mitt Romney semble mettre en danger Barack Obama.

Le bilan économique du président démocrate laisse un boulevard vers la Maison Blanche au parti de l’éléphant mais il faudra d’abord qu’il trouve un candidat qui fasse l’unanimité.

Sondage Obama Vs GOP

Fred Karger: activiste « Pro-Gay »

Fred Karger

Site de campagne : http://fredkarger.com

Ancien consultant politique, Fred S. Karger  milite aujourd’hui pour les droits des homosexuels.

Âgé de 61 ans (31 janvier 1950), il a derrière lui une grande expérience en politique. Même s’il n’a jamais été élu, il a participé à pas moins de neuf campagnes présidentielles en tant que consultant notamment pour Ronald Reagan, Gerald Ford et Georges Bush Senior.

Candidat aux présidentielles sous la bannière du parti républicain, il est le premier candidat d’un grand parti à soutenir ouvertement  les droits des homosexuels aux États-Unis.